mardi 30 décembre 2014

Carnets de voyage à Efteling - Benoit, dimanche 7 décembre (partie 2)

Deuxième partie du récit de Benoit lors de sa visite du 7 décembre. Non mais c'est qu'il en décrit le bougre !


Alors on reprend le bâton de pèlerin et on pèlerine durant l'Hiver Efteling vers Reizenrijk, son trio d’attractions sur la « Carnaval Festivalplein » et on s’engouffre dans le dark ride Carnaval Festival, à tout seigneur tout honneur. Zéro attente dans la file, l’Efteling App : check ! Partons pour 8 minutes de balade à travers pays, régions, clichés, musique entêtante, le tout emballé dans un esprit cocasse & toon. Le personnage de St Nicolas version carnaval n’est déjà plus là ; ce n’était que la veille pourtant. Deuxième attraction ici : Vogel Rok. L’Oiseau Roc en VF est un oiseau mythique des 1001 nuits qui balance Sindbad le marin accroché à ses pattes. Les imagineers néerlandais nous ont créé un parcours dans le noir à bord de montagnes russes pour recréer le parcours de Sindbad. Idem ici : zéro attente dans la file, l’Efteling App : check ! Mon jouet est validé par mes soins. Seule attraction à sensation du trip, elle ne sera pas validée par les réfractaires car trop désorientante. Moi, elle me va, je la trouvais même plutôt chaude en ce début de journée hivernale. On clôture le trio avec Mr Cannibale. Avec Sacha Distel dans les oreilles, c’est l’attente la plus longue des trois alors qu’il ne faut qu’attendre juste la fin du tour de manège précédant. Confirmation pour les sceptiques que les manèges / carrousels sont les attractions où l’on attend le plus car faible capacité.Au centre de la Carnaval Festivalplein : brasero géant et arbres garnis de plein de nid d’œufs d’oiseau Roc. Nous remontons maintenant vers Ruigrijk, « Royaume sauvage ou Royaume déchaîné » en VF. En chemin, je voie déjà la silhouette de la gare de Baron 1898 qui dépasse au loin. Je m’attendais à un bâtiment massif (en largeur), mais ce que les photos ne laissent pas deviner, c’est sa hauteur ! Mais avant de passer dans le royaume suivant, chaussons nos skis. Oui, le petit train à pédales se transforme en hiver en piste de ski de fond. Toujours au milieu de décos hivernales, on glisse sur cette piste artificielle et on aime regarder tomber les autres – monde cruel. Bon, peu de chutes… mais peu d’attente aussi pour cette attraction qui peut potentiellement vous faire perdre du temps pour recevoir chaussures, puis skis, puis on se chausse et enfin on prend les bâtons.
Nous glissons maintenant dans le Royaume déchaîné pour un chocolat chaud à la Station de Oost. Ici, c’est ungrand complexe avec quatre points de restauration au comptoir et la gare / station du train. Eh bien, il fait blindé.Il est midi et maintenant c’est évident, ce jour est un jour full. Le Python à coté en est à 50 min d’attente. Pas une place pour s’asseoir ni un coin pour patienter. On reste dans le passage mais pas dans les pattes des genset on se réchauffe. Heureusement pour nous, ce sera le seul moment désagréablement surpeuplé de la journée. Etre au milieu d’attractions comme De Vliegende Hollander, Joris en de Draak, Python ou même De Halve Maen ne fait pas l’affaire de nos acolytes fragiles, nous allons déjà passer au royaume suivant : Anderrijk,c’est-à-dire Royaume alternatif ou Royaume de l’étrange.
Le thème de ce land est plus difficile à saisir mais je dirais qu’il est composé d’autres cultures, de réalités parallèles, de mystère. En chemin, on passe au pied du Baron 1989 sous un début de pluie, elle est arrivée ! Chantier tout mouillé, ce n’est pas glamour tout ça. J’inspecte rapidement les alentours et Piraña juste après est fermé pour l’hiver mais montre quelques intérêts car le parcours de bouées a subit une réhabilitation de plusieurs mois et je n’ai pas encore vu le résultat. Donc c’est comme le reste dans ces cas-là. Agréable à l’œil, pas révolutionnaire mais dans l’esprit du lieu. Rappelons ici les règles dictées à l’époque par Anton Pieck : que de vrais matériaux, de la vraie brique et du vrai bois, pas de carton-pâte. Plus de soixante ans après, c’est toujours respecté et ça fait plaisir. Autant pour la nouveauté Baron 1989, on aime et ça en jette, autant pour les réhabilitations, on aime et c’est plus subtil. Et ça se confirme avec Fata Morgana. Le dark ride oriental sur une cité-mirage sortie des légendes des 1001 nuits (autre culture, réalité parallèle, mystère) vieillit bien, même mieux que Droomvlucht, et sa réhabilitation est discrète. L’effet qui ajoute un plus est la projection en début de ride de la cité interdite qui s’évanouit comme soufflée par la magie (d’un mage, d’un djinn ?). Sinon, le tout reste ce qu’Efteling fait de mieux. Un jour pareil, on apprécie être à l’abri de la pluie dans une attraction chauffée. Mon application ne capte rien dans ce coin du parc, je suppose que nous sommes trop loin : Fata Morgana est bien à une des extrémités d’Efteling.
De toute façon, on va chercher où manger. C’est tout décidé : Polles Keuken. Nous avons une adepte dans le groupe et une précédente expérience nous a convaincu, let’s go. Passage devant le marché bavarois (autre culture), ses chalets, ses odeurs juste en face du Bob et nous pénétrons dans le passage qui longue le château hanté (spookslot) au bout duquel le fantôme tout de blanc vêtu nous fait la grimace (réalité parallèle, mystère). Il s’agit du comédien Jeroen Verheij, également concepteur au sein du parc. Il fait différents happenings depuis des années mais c’est une première pour moi, bonheur. Nous allons un peu plus loin pour une expérience. Au début du couloir sombre du château hanté, dans le tournant, j’aime proposer à celui qui ne connait pas « d’ouvrir la porte pour voir ce qu’il y a derrière ». A tester pour ceux qui ne connaissent pas. Et tant qu’à faire, nous faisons l’attraction qui me réserve une petite surprise : au-dessus du grand lustre soutenu par le bras d’un monstre poilu au bout de la file d’attente, des chauves-souris géantes se laissent entrevoir parfois. Et aujourd’hui, bingo, elles apparaissent. C’est un tout petit plus mais je ne l’avais jamais vu encore. Le show principal, classique, nous connaissons. Nous voilà à faire la queue pour entrer chez Polles keuken, le temps de voir un groupe de musique composé de lutins sur un tandem pour six et deux minutes après, on s’assied. Mais si ça existe un groupe de lutins sur un tandem, à Efteling, je l’ai vu.
Ce qu'il nous reste à vivre à Efteling sera dans le prochain épisode néerlandais.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire